Stonehenge

Stonehenge

Amesbury, 14 octobre 2006

Les premiers actes d’installation de Stonehenge remontent à l’époque où les égyptiens construisaient les Pyramides ; ensuite pendant mille ans les bâtisseurs du cromlech n’ont cessé de transformer, d’élargir et d’agrandir le site.
Les fouilles successives permettent de préciser quelques dates et quelques notions sur le projet qu’incarnait Stonehenge. Il y a certes des objectifs religieux en rapport avec la mort – on a retrouvé d’assez nombreuses tombes – ; il y a aussi peut-être des objectifs qu’on pourrait appeler thérapeutiques, si réellement on a cherché à soigner des malades en les présentant en ce lieu. Pour le reste, les ingénieurs de l’époque ont surmonté d’effrayants problèmes techniques : transporter des blocs dont certains atteignent cinquante tonnes sur des dizaines de kilomètres et en triomphant de déclivités importantes, puis les ériger et y installer des linteaux colossaux – on reste admiratif. Et pourquoi tous ces efforts ?
Stonehenge signifiait quelque chose, mais nous avons perdu le sens qu’il cachait.
Ou peut-être pas.
Les hommes qui ont créé cela sont de notre espèce. Il suffit peut-être de penser à leur travail, d’admirer leur ouvrage, d’adhérer à leur sens de la beauté pour nous retrouver en communion avec eux. Alors Stonehenge serait un instrument de communication, un geste du passé pour dire l’élan de la vie humaine, un signe que notre humanité, lentement, péniblement, en admirant et en maîtrisant le monde des choses, progresse.

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Introduction

 

J’aime la photo.

Je n’analyserai pas les raisons de ce penchant, qui doit sans doute beaucoup au souhait d’arrêter le temps et de faire durer les souvenirs. Mais ne peut-on dire cela de toutes les formes d’art, et même d’activité humaine ? Écrire, bâtir, planter, c’est espérer de l’avenir, c’est tenter de freiner un peu la marche du temps.

Pour autant faire une photo n’est pas une activité solitaire ; c’est aussi chercher à communiquer un goût, un étonnement, une admiration.

Voilà pourquoi j’ai retenu les documents qui suivent parmi les 55 000 que j’ai réalisés[i], pour les montrer à mes amis et leur faire partager l’émotion qu’ils m’ont procurée ; dans ces images il y a des paysages, des villes, des parents ou des amis, des lieux célèbres et des lieux intimes. Et pour aider chacun à comprendre pourquoi cette image est là, j’ai déposé à ses pieds quelques mots d’explication.

 

Merci de votre lecture !


[i] Parmi ces photos une seule n’est pas de moi. Le lecteur avisé trouvera aisément laquelle.

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